Mercredi Creuvant avec les Dead Obies!

Mercredi Creuvant avec les Dead Obies!

Ayant à peine récupérer de la dure soirée du lancement d’ALL IN EYEWEAR (après le Q&A de Rad Hourani au Centre Phi) continué au Salon Officiel, plutot inoubliable, sous les beats & cuts de Rob aka PrisonGuard (P.S. il te fait aussi une coupe de chef dans son barber shop à même le shop Brakeless sur Avenue du Parc).

Enchainer de mardi, le plus gros catfight de l'histoire de la rue Sainte-Catherine et je parle bien sûr du pré lancement de la collection d'Isabel Marant pour H&M (hey les gars.. sa tor$#* vraiment pour pas cher la ligne, si tu aimes le french touch fashion p.s. c'est son premier essaie pour homme). Donc ouais on en est rendu là…4 jours plus tard et on a rechargé nos batteries, pas toujours facile de vieillir.

Je me dis veillon voirs ce qui pourrait bien se donner en ce mercredi soir venteux, voir; arctique; - - Après quelques textos, je me fais rappeler vite que c'est la soirée fundraiser du jeune réalisateur/chorégraphe (extrêmement prometteur et déjà établie) Kevin Calero au Voro pour son prochain court métrage qu’il réalise avec (aussi chorégraphe) et danseur, Nicolas Archambault. Le Voro semble être une bonne source d'inspiration pour plusieurs, y compris moi, je confesse que c'est ma deuxième maison. On y trouvera Zoe Pelchat-Ouellet qui te fera le meilleur des Vesper Martini (Zoe qui vient tout juste de lancer Poèmes Poèmes avec une poignée d’autres jeunes talents passionnés). J'ai donc aucunement le choix de passer dire wassup à tout ce beau & bon monde.

Le temps de féliciter Mr.Calero et de souhaiter merde à la gang, je me joins au line up absurde devant le Cabaret du Mile-End. Que pourrait générer une foule de près de 1000 personnes devant ce petit cabaret qui se trouve justement en face du Voro dans notre hood habituellement tranquille? Eh bien c'est 5 jeunes rappeurs québécois de la rive sud, les Dead Obies pour ceux leur ayant deja porté oreille, et laissez moi vous dire que le crowd était ready to gooooo !!!

C'était leur lancement officiel. Un setup complet avec projection mapping et light show. Pour une gang qui avait de la misère à regrouper 20 personne l'an passé (s'exclame un des membres), on ne pouvaient pas demander mieux ! Je suis resté surpris de la qualité de l'organisation et de l'expérience en général du coté production value (je vous rappelle que c’était un show gratuit).

Ils ont même du refuser plus de 100 personnes à l’entrée du à la capacité maximale restreinte. Le party était pogné au point où certains étaient nerveux de l'effet trampoline que faisait le centre du floor. Ça bouncaient et les fans connaissaient chaque parole, même pour les tracks étant sorties aussi tard que la journée d’avant. On peut dire que le fanbase & following des Dead Obies est bel et bien présents et engagés!



J'avoue n'avoir entendue aucune de leurs chansons avant de m'y être présenté, même chose pour mon nouveau buddy Charles du Datcha (Bar à thématique russe sur Laurier qui te fera ravaler tes préjugés sur la vodka due à ton après-bal du secondaire). Par contre, comme mon homeboy Luis nous avait promis, (lui tu l'a surement déjà vue au Oxford sur St-Viateur, tsé le shop qui te donne envie d'avoir 8 pairs de jambes pour rocker 16 shoes insane en même temps, ou cop le dernier GQ italien/+autre magasine niche pour les après-midi d'automne) le vibe était 100% legit.

On ne ressent pas le "wannabe" cliché ou "égo démesuré d'histoire imaginaire ou expérience fabuleuse fictive" de plusieurs autre rappers québécois. Leurs lyrics restent près de leur vie de tous les jours et pour des boys de la rive sud que j'aurais autrement confondue pour des étudiants de l'UdM en urbanisme (hey hey, c'est pas un "dis" ! Shout out a tout la faculté d'aménagement de l’UdM, une autre source de talent démesuré et de beau monde) ils ont géré le crowd, le stage et leurs mics comme de vrai MCs d'expérience. Je ne peux que prédire un futur très excitant pour ces guys au flow franglais funky coloré. La preuve de leur amour pour l'art du lyrisme et le long chemin qu'ils ont parcouru était assurément la présence de leur parents et de leurs proches dans la mezzanine, chacun avec un sourire que seul la fierté peut mener.
 
Après une diversité de son trap à track straight up hip hop avec samples de funkmaster flex et même un hybride punk/ska/triphop au titre de Tony Hawk, le show est completé. Les boys ont fini leur champagne on stage et remercié du cœur tous présents ! Tous la salle ressentie le love.

Le temps de prendre un belle pile de collants au merch booth (encore là parfaitement on point. Remplit de beanies, crewnecks et de hoodies, la panoplie complete du parfait hip hopper lover/lifestyle) et une quick pict des filles qui peddlaient ça à merveille (Ben oui!! J’ai un faible pour les brunettes au long cheveux en Snapback mais n’oublions pas les blondies rockant plus de bling que Trinidad James. Merci) j’étais sur le chemin de la sortie !


Pour certain c'était l'after party, d'autre, direction le Salon Officiel (p.s. si tu y vas, tu diras wassup a Dana, le best smile, toujours down de get wild et elle gère les soirées comme une vraie. p.p.s. à l’aime bien ça se faire appeler Danone), perso pour moi, c'était l'heure du dodo.

Crevé et daily grind tôt le lendemain matin.

Montréal, tu ne cesseras de m'impressionner avec la quantité de talents diversifiés qu'on y retrouve. Celui qui n'y trouve pas d'inspiration doit probablement être enfermé dans son salon à jouer à GTA. Pis bah c'est chill…. sa nous donne plus de croquant au monde motiver.

Psssttt ! Envoie-ça à ton ami!

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