Dreamboats, le crew: film et entrevue exclusive!

Dreamboats, le crew: film et entrevue exclusive!
Beaucoup seront du même avis que moi lorsque je dis que le skate ça doit rester simple et straight to the point. À la base, c'est une passion.. ça vient du coeur et des trippes. Ça, les gars de Dreamboats l'ont bien compris. 

Samedi soir au TRH-Bar avait lieu la première de film du crew Dreamboats, film presque 100% montréalais (une dizaine de trucs ont été filmés à San Francisco). Grosse soirée bien arrosée en perspective, mais malgré les annonces sur facebook, ce n'était pas tout le monde qui était au courant qu'il y avait une présentation de film au bar ce soir là. Pourtant, dès que le visionnement a débuté vers minuit, la crowd du bar a simplement arrêté ce qu'elle faisait pour regarder le film d'Olivier Dionne et de Mathieu Hamel avec une telle attention qu'on aurait cru que tout le monde était venu expressément pour le 17 min 23 sec de footage montréalais. Commenté par Jean-Daniel Barabé au micro, le film a non seulement suscité l'intérêt, mais aussi les exclamations et les applaudissements du public de par sa simplicité et de par la passion qu'ont les gars du crew pour le skate. Donc, pour garder le tout short and sweet comme ça se doit de l'être, on vous propose de prendre une pause café d'une vingtaine de minutes pour visionner le film. Aussi, je vous invite personnellement à jeter un coup d'oeil à une entrevue exclusive avec Olivier Dionne, entrevue qui a eu lieu quelques heures à peine avant la présentation.

Dreamboats, c'est qui, ça vient d'où et c'est parti comment ? 
Officiellement, y'a moi, Francisco Cruz, Gab Jeanson, J-D Barabé, Hugo Scurti et Marco Pelletier. Julien Gagnon va surement avoir un full part l'an prochain. Un dreamboat en fait, ça veut dire quelqu'un de vraiment attirant, mais surtout un gars. C'est un peu une joke, comme quoi on serait tous des 'beaux gosses"... mais t'sais on s'prend pas au sérieux, on pense pas qu'on est des dreamboats! L'idée des Dreamboats vient de notre chum de gars australien Micah James, c'est lui qui a parti notre crew dans le fond. Ça serait jamais arrivé si y'avait pas été là!

D'où vient votre logo?
Le logo ? Haha... il est volé à Antisocial...ouin. On l'a écrit sur notre page facebook aussi. On est en train d'en faire un autre. C'est le gars qui est venu d'Australie, Micah James, qui nous a amené le "art", c'est lui qui l'avait fait pis nous autres on était comme "hein c'est cool on va garder ça" mais on s'est rendus compte quand il est parti qu'il l'avait juste volé à Antisocial. Mais bon on s'en crisse un peu c'est pas comme si on vendait de quoi ou qu'on avait quelque chose à promouvoir ou une image...

Quand avez-vous commencé à travailler sur le projet ? 
On a commencé en avril-mai. On a tout filmé pendant l'été, sans arrêt. 

Quel est ta partie préférée du film, sans rien enlever aux autres parties?
Je te dirais que le dernier part, c'est le plus fou: Gab Jeanson. J'ai aimé aussi comment le part "friends" a tourné. Sinon, le film au complet y'est le fun. Le dernier part, c'est le meilleur c'est sûr; c'est le plus impressionnant, celui qui a le plus de travail dedans...

Y a-t-il un trick qui vous a donné la vie dure ? 
Gab a "battlé" plus que tout le monde pour son part. J-D a un bon part, y'a travaillé fort en esti. Je te dirais que ce qui est le fun dans notre film c'est que tout est filmé street, feque c'est plus de travail, mais on pense que c'est ça qu'un film doit être; peu importe que ça soit amateur ou professionnel. Tous les trucs sont durs à faire, mais j'en ai pas un en tête qui a été particulièrement intense. Pas pour moi en tout cas; mon part y'est vraiment smooth... j'étais plus occupé à filmer.

Qu'est-ce qui pousserait quelqu'un qui vous ne connaît pas à regarder votre film?
Le plus cool c'est qu'on skate street, qu'il n'y a pas de skatepark à part le P45 parce que c'est un DIY. Ça peut donner des idées de spots parce qu'on a skaté Montréal all over the place, de l'est à l'ouest. Street skating, keep it real!

Quels sont vos projets pour la suite?
C'est sûr qu'on n'est pas une compagnie, on vend rien, on ne vendra jamais rien pis on se prend pas vraiment au sérieux. On va en faire un autre [film] si ça adonne. On veut en faire un à chaque année, tant qu'on est assez jeunes. On est à un stade de notre vie qu'on a le temps pis qu'on veut continuer à en faire. On n'a pas de pression, pas de deadlines, pas de but. Il ne peut pas y avoir de problème quand y'a pas d'argent d'impliqué!

 

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