Dans la lenz d'un pro : ce qu'il faut pour être photographe de sports extrêmes au Québec

Crédit photo: gracieuseté Julien Heon Dans la lenz d'un pro : ce qu'il faut pour être photographe de sports extrêmes au Québec


Une job qui implique de pouvoir voyager, être son propre boss et faire vibrer ses passions tous les jours tout en recevant une paye est ce que j’appelle un dream come true. C’est comme si on me disait que je pourrais manger des chips et des brownies au chocolat à volonté et que j’aurais quand même l’air d’une Victoria Secret Angel dans mon bikini l’été. 

Bon ça dérape… de retour au dream job : les photographes de sports extrêmes. Quitte à ne pas être Alana Blanchard ou Mick Fanning, il est sensiblement possible d'avoir le même genre de vie remplie de voyages dans des destinations paradisiaques et  de sensations fortes, mais avec 25 000 followers en moins.

Voici comment Julien Heon, photographe professionnel originaire du Québec et dans le domaine depuis plus de 15 ans, nous décrit sa vie. Il définit sa job comme en n'étant pas une justement. De prime abord, la photographie pour lui, c’est une passion. Comme c’est assez difficile (voir impossible) de vivre de surf ici, il passe la grosse majorité de son temps à shooter du surf à Hossegor en France où à Hawaii, la grosse vie quoi! Sinon, ici, il peut aussi faire des shoots d’action ou de performance comme des triathlons ou des Ironman, par exemple.

L’important, c’est de bien connaître le sport qu’on shoot en question. « Chaque sport a son moment où la photo sera la meilleure et il faut bien connaître ce moment pour l’appréhender correctement », nous dit-il. Il faut savoir aussi que souvent, les meilleures photos sont un aboutissement du hasard, et d’un peu de chance, soit en raison de la météo ou de la qualité des vagues.

Crédit : gracieuseté Julien Heon

Il se décrit humblement comme étant à la bonne place au bon moment, avec sa lentille rivée sur le bon athlète le tout combiné à une bonne dose de talent! Évidemment, entretenir d'excellentes relations avec les athlètes facilite le tout, car durant les gros événements, il y des centaines de photographes professionnels qui tentent d’avoir LA shot et presque tout le monde s’improvise photographes de nos jours à l’ère des iPhones.  Julien a eu la chance de travailler avec Kelly Slater, l’affectueusement dénommé shark whisperer Mick Fanning, John John Florence, la belle Alana Blanchard, Sally Fitzgibbon et Lakey Peterson, pour ne nommer que ceux-ci. Bien que les couvertures d’événements fassent partie de son travail, il dit nettement préférer photographier du freestyle en privé avec les athlètes.

Bon, après avoir bavé d'envie sur la job de Julien, je vais continuer à manger mes chips et brownies et de rêver à mon NOT Victoria's Secret abs

Pour voir plus de photos à couper le souffle, voici les liens vers sa page Facebook, Instagram et le site Web.

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