Le cul, c'est ce qu'il y a de plus important dans ma vie, ça me passionne juste pas de faire de l'origami, ou des bijoux, ou d'étudier le serbo-croate et l'italien. Quand je lis Vanity Fair, et que je vois Tiger Woods avec des perles de sueur dans le dos, ça me donne envie de me crosser avec le pommeau de la douche, en faisant semblant que je suis sous une chute d'eau avec le golfeur et sa grosse queue, et quand je lèche une sucette Chupa Chups, c'est pour me contrôler et pas goûter la chatte de mes copines dans les toilettes du bar Le Confessionnal.
Jennifer, une brunette avec un corps plus hot que celui de Miss Canada et avec plus de conquêtes sexuelles que d'orteils, est la première fille qui m'écrit pour me confier qu'elle est accroc au cul au moins autant que moi : « J'ai un appétit sexuel assez féroce disons. Et malheureusement, célibataire depuis quelques années, j'ai pas le choix de coucher avec ce que j'ai sous la main quand l'envie est trop forte. » Elle ne se plaint pas, elle trouve toujours une queue pour bien remplir sa chatte. Le problème ? Ça dérange ses amis, ils la trouvent trop salope pour être normale et trop flexible des jambes pour être respectée.
La belle, découragée, n'avale plus de shooters de tequila et ne mange plus de croustilles au barbecue avec ses amis depuis un mois et se demande quoi faire : « Comment tu fais pour t'affirmer autant sans te faire chier dessus par ton entourage? Comment leur faire comprendre que je suis bien comme ça? » Elle va jusqu'à envisager d'avoir moins d'amants, afin que ses amis cessent de la juger, même si le manque de kilos de sperme dans sa gorge la rendrait total irritable.
J'ai répondu à Jennifer qu'être dépendante au sexe, c'est pas troublant, en autant qu'elle ne baise pas avec David Duchovny, et qu'elle n'oublie pas la date de l'anniversaire de sa maman une fois dans des draps satinés. Je comprends que certaines personnes préfèrent faire de l'origami ou des bonhommes de neige plutôt que de bouffer une queue au lubrifiant à la noix de coco, mais je trouve ça trop injuste, de juger les envies sexuelles des autres, et de les pousser vers la frustration. Moi je dis que toutes les salopes méritent des bonnes bites et des orgasmes sur demande, avec vibrateur ou pommeau de douche, et qu'elles devraient s'en fouetter, de l'opinion des autres.
Mais comment réussir à s'en fouetter si on ne s'appelle pas Mélodie Nelson ? Que recommanderiez-vous à Jennifer ? De se marier, de faire deux enfants, et de cuisiner des muffins aux carottes pour ses amis ? Ou de se faire une réserve de condoms et d'insultes à lancer à quiconque ne comprend pas son besoin d'être à quatre pattes super souvent ?
Bisous au jus de d'oranges et de mangues !
Mélodie
